Aller au contenu
Accueil » Une gestion active du patrimoine communal

Une gestion active du patrimoine communal

LE MOT DU BOURGMESTRE

Un patrimoine important

Notre commune dispose d’un patrimoine immobilier d’une valeur estimée à plus de 190 millions €, soit quelque 3.650 € par habitant de Woluwe-Saint-Lambert.

Dans les quatre autres communes du Sud-Est de Bruxelles (Woluwe-Saint-Pierre, Watermael Boitfort, Uccle et Auderghem), la valeur du patrimoine communal par habitant correspond à une moyenne de moins de 2.500 €. _ C’est dire que notre commune dispose d’actifs immobiliers très confortables.
Il est plus particulièrement intéressant de relever que ce qui constitue la valeur patrimoniale à l’actif du bilan, c’est essentiellement la valeur des terrains non bâtis et des bâtiments construits.

Ainsi, notre commune est propriétaire d’importants terrains non bâtis (par habitant 661 € contre 300 € en moyenne dans les 4 autres communes) et de bâtiments (2.087 € par habitant contre 1.102 € en moyenne dans les 4 autres communes).

C’est dire que la valeur du patrimoine est largement suffisante pour supporter la charge de l’endettement, qui demeure, d’ailleurs, totalement maitrisée, même si ces dernières années, le collège a consenti à d’importants investissements, notamment pour la rénovation de l’espace public (trottoirs, voiries…) et des espaces verts (parc de Roodebeek, réhabilitation de nombreux espaces verts de quartiers, …).

Poursuivre les investissements

Néanmoins d’importants investissements doivent encore être faits. Le patrimoine communal date, pour une part, de la période de développement de la commune, soit les années 60 et 70, une époque où les économies d’énergie de grande ampleur n’étaient pas un critère de construction.

Investir pour économiser… l’énergie

Le collège a mené une politique de grande ampleur en économie d’énergie dans les bâtiments communaux, ce qui a valu à Woluwe-Saint-Lambert d’être distinguée comme la commune ayant le mieux participé au programme d’économie d’énergie préconisé par la Région bruxelloise.

Assez logiquement, les investissements ont porté sur l’isolation des bâtiments et la remise en état des installations de chauffage dans la plupart des bâtiments communaux.

Le conseiller en énergie exécute ce programme avec une rigueur tout à fait remarquable. Le bilan des économies d’énergie ainsi réalisées se chiffre à plusieurs centaines de milliers d’euros par an.

Prévoir l’avenir

Si, ces dernières années, la priorité a été donnée aux investissements d’économie d’énergie dans les bâtiments communaux, le collège a aussi décidé d’entreprendre un vaste programme de rénovation, voire de reconstruction, de bâtiments scolaires et de crèches communales. Notre commune connaît également la plus forte croissance démographique des 5 communes du Sud Est de Bruxelles.

En moyenne annuelle, sur la période 2007-2012, la croissance de la population à Woluwe Saint Lambert a été de 8,9 %, alors qu’elle ne l’a été que de 5,3 % dans les 4 autres communes.

Cet accroissement conduit également à un rajeunissement de notre population puisqu’en 2010, la moyenne d’âge à Woluwe Saint Lambert était d’un peu moins de 41 ans alors qu’elle était de plus de 41 ans dans les 4 autres communes.

Le rajeunissement de la population de notre commune va s’accélérer dans les prochaines années et donc les capacités d’accueil en milieu scolaire et en crèche devront être renforcées.

Rénover les écoles

Voilà pourquoi le collège a décidé un important programme de reconstruction d’écoles communales, à commencer par les écoles « Schuman » et « La Charmille ». La rénovation des écoles « Klim Op » et « Princes Paola School » est également au programme. De même, la construction d’une nouvelle crèche dans le quartier de la Charmille est prévue. La seule reconstruction des deux écoles francophones représente une dépense de quelque 19 millions d’euros.

Une gestion dynamique

Même si les taux d’intérêt sont bas et que c’est dès lors une période favorable pour emprunter, le collège a décidé de ne pas financer ces constructions par le seul emprunt.

En gestionnaire avisé, il a décidé de réaliser la vente de biens immobiliers pour quelque 15.000.000 €. La vente de ce patrimoine sera compensée par la valeur bien plus élevée des nouveaux bâtiments qui seront construits. En conséquence, la valeur du patrimoine au bilan de la commune sera encore réévaluée.

C’est ce qu’on appelle une gestion dynamique du patrimoine immobilier.

De manière générale, le collège estime qu’il est préférable de ne pas garder dans le portefeuille immobilier un patrimoine dont l’affectation n’est pas indispensable ou dont les coûts d’entretien, dans les années à venir, seraient particulièrement onéreux.

Dans le même temps, il estime qu’un meilleur entretien du patrimoine communal contribue à sa valorisation.

Entretenir le patrimoine remarquable

C’est aussi un important programme de rénovation du patrimoine communal remarquable qui a été engagé : Hôtel communal, Château Malou, Musée communal, Castel (bâtiment abritant l’académie francophone), Moulin à vent. Tous ces bâtiments sont classés et le programme de rénovation bénéficie de subventions importantes de la Région bruxelloise. Preuve s’il en est de la qualité des dossiers d’architecture présentés aux Monuments et Sites. Ces rénovations seront menées à bien avant 2018 et les habitants bénéficieront ainsi d’un patrimoine communal protégé et embelli.

Lorsque la 6ème réforme de l’Etat met la gestion immobilière des communes en difficulté

A en croire ses promoteurs, la 6ème réforme de l’Etat devait être à l’avantage des habitants et des pouvoirs publics. Aujourd’hui, ces défenseurs (MR, PS, CDH et Ecolo) se taisent et n’osent plus en dire les bienfaits, tant ils en découvrent les conséquences budgétaires catastrophiques à tous les niveaux de pouvoir.

Mais il en résulte aussi des conséquences pratiques dans la gestion locale qui sont de plus en plus pénibles.

On a déjà pu relater les conséquences néfastes de cette 6ème réforme de l’Etat sur la gestion de l’Hôpital de revalidation, que le CPAS a été contraint à céder à un autre pouvoir organisateur, avec des conséquences budgétaires particulièrement négatives pour ses finances.

Nouveau trophée de mauvaise gestion pour les concepteurs de cette 6ème réforme : l’impossibilité pour les communes de faire évaluer par le service public fédéral de l’enregistrement la valeur de leur patrimoine immobilier.
En effet, quand une commune entend vendre un bien immobilier, elle doit nécessairement recourir au service du receveur de l’enregistrement qui évalue le bien.

Avec la réforme de l’Etat, cette compétence est passée aux Régions mais les moyens au personnel n’ont pas suivi. Dès lors, la Région bruxelloise nous annonce qu’elle est dans l’incapacité d’effectuer ce travail avant …juin 2018. Vous avez bien lu !

Dès lors, les communes n’ont pas d’autre choix que de recourir à des bureaux privés, ce qui représente un surcroît de dépense.

Merci aux géniaux concepteurs de cette réforme de l’Etat bâclée !

Partager cet article