A l’initiative du bourgmetre Olivier aingain et de Gregory Matgen, échevin de l’environnement, le Collège, a désigné un bureau d’étude pour procéder à un inventaire des émissions de gaz à effet de serre (IRE) sur son territoire, mais aussi des actions réalisées par la commune pour lutter contre le réchauffement climatique lors de la décennie 2010 – 2020, et notamment les actions entreprises dans le cadre de la Charte du développement durable. Rappelons que plusieurs mesures ont déjà été mises en place par la commune, dont le plan local d’action pour la gestion énergétique (PLAGE), appliqué depuis 2008. Un outil majeur qui a permis de réduire, de plus de 1300 tonnes par an, les émissions de C02 des bâtiments publics de la commune.
L’évaluation des émissions de gaz à effet de serre au niveau communal répond aux engagements figurant dans la déclaration de politique générale, conforté par la motion confirmant l’état d’urgence climatique adoptée par le conseil communal du 18 novembre 2019.
La quantification des émissions sera notamment effectuée à partir d’informations fournies par Bruxelles Environnement, entre autres la densité de population, le nombre de routes ou d’entreprises que compte la commune. Ces données comparées à celles disponibles au niveau régional permettront d’évaluer de manière aussi représentative que possible les niveaux d’émission à Woluwe-Saint-Lambert.
Cet outil permettra de calculer l’écart qui existe par rapport à l’objectif de réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre qui doit être atteint pour 2030, sur l’ensemble de la Région bruxelloise (par rapport à l’année de référence 2005, comme le prévoient les Accords de Paris) .
Le bureau d’étude établira la hiérarchisation des secteurs les plus émetteurs, il suggérera un plan d’action à court, moyen et long terme, afin de donner aux autorités communales les grandes orientations stratégiques pour tendre vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Le Collège espère que cette méthodologie sera suivie par de nombreuses communes bruxelloises, afin que les résultats puissent être évalués de la manière la plus large possible.
Il est en effet regrettable, qu’hormis l’octroi de subsides, Bruxelles Environnement et le ministre régional bruxellois de l’environnement n’aient pas arrêté une méthodologie uniforme pour l’ensemble des communes. Le Collège regrette également que le ministre n’ait pas prévu de fonds suffisants en 2020 pour financer l’ensemble des études et des stratégies proposées par les communes bruxelloises afin de lutter contre le réchauffement climatique.