Quand le Vlaams Belang et la NVA demandent au gouvernement bruxellois la suspension d’Olivier Maingain de sa fonction de bourgmestre… A prendre au sérieux ?
Débat animé au parlement régional bruxellois à la fin de l’année dernière. Les élus fascistes et nationalistes rivalisaient pour demander au ministre-président du gouvernement régional bruxellois que notre bourgmestre soit suspendu de ses fonctions pendant une durée de 3 mois, à titre de sanction pour une prétendue violation de la loi. Une affaire qui ne prêterait qu’à sourire, s’il n’y avait de la part de ces partis le recours à l’intimidation qui, malheureusement, influence parfois les représentants de partis démocratiques flamands et francophones.
Quelle était la cause de leur agitation ?
Une prétendue violation des lois linguistiques par la commune qui fait distribuer une édition en français du journal communal et une édition en néerlandais. Pour ces partis extrémistes, il est insupportable que deux éditions linguistiques distinctes existent car, sans qu’ils n’osent l’avouer, il s’agit pour eux d’une forme de recensement linguistique.
Dans une réponse très détaillée sur le plan juridique à la Commission permanente de contrôle linguistique, le collège a prouvé que cette manière de faire était totalement conforme aux lois linguistiques.
En effet, le principe veut que chaque citoyen soit traité dans la langue dont il a fait usage lors de son inscription au registre de la population, pour autant que cette langue soit le français ou le néerlandais. Il faut préciser que les deux éditions du journal communal ont un contenu totalement concordant, pour tout ce qui concerne les informations générales, et une mise en page parfaitement identique.
Faut-il ajouter que cette manière de faire réduit les coûts d’impression et de diffusion du journal communal dont les informations sont généralement appréciées des lecteurs car, en raison de la grande diversité d’activités proposées dans notre commune, son contenu est substantiel.
Diffuser dans toute la commune un journal en une édition unique qui reprendrait, tête-bêche, l’ensemble des articles dans l’une et l’autre langue représenterait un gaspillage de papier, dépense injustifiée qui serait en contradiction avec les engagements environnementaux pris par la commune en exécution de l’Agenda 21.
Conformément à la loi, à la jurisprudence et à la bonne pratique administrative, une commune bilingue n’est pas une commune qui adresse à chaque citoyen toute information dans les deux langues mais qui veille à ce que chaque citoyen reçoive la même information dans la langue de son choix. Telle est la juste conception des relations avec tous les citoyens que prône le collège car c’est, en définitive, la plus respectueuse des droits linguistiques de chacun.
Evidemment, pour les fascistes du Vlaams Belang et les nationalistes de la NVA, que la population flamande de Woluwe-Saint-Lambert soit satisfaite de la manière dont elle est respectée, leur importe peu. Nous pourrions apporter de multiples preuves de ce que la population flamande bénéficie à juste titre du soutien des autorités communales pour mener une vie culturelle et sociale dans le respect de son appartenance linguistique.
Comme l’a souvent dit notre bourgmestre Olivier Maingain, la majorité communale mettra toujours son point d’honneur à ne pas imposer aux flamands de Woluwe-Saint-Lambert ce que les autorités flamandes font subir aux francophones de la périphérie.
Telle est la haute conception que nous avons de la protection des minorités : l’égalité de traitement de tous les citoyens, sans distinction ni discrimination.
Pour les nationalistes flamands, on sait que la protection des minorités n’est pas une priorité, c’est le moins que l’on puisse dire. Ils ont par contre l’obsession de nier l’importance de la réalité francophone tant à Bruxelles qu’en périphérie.
La majorité communale a mis en garde les autorités régionales par rapport à toute tentation de donner suite aux menaces de ces partis extrémistes et dangereux pour nos libertés.
Heureusement les citoyens flamands de notre commune sont peu enclins à rejoindre ces nationalistes fanatiques. Pour preuve, le témoignage d’une dame flamande à notre bourgmestre qui lui exprimait récemment sa reconnaissance pour l’attention qu’ont les autorités communales à l’égard de la population flamande.
Elle disait sa satisfaction de vivre dans une commune où chacun se sent chez soi. Telle sera toujours notre ligne de conduite et les fanatiques du Vlaams Belang et de la NVA ne dicteront pas leur loi funeste à Woluwe-Saint-Lambert .
Les élus de la Liste du bourgmestre