36 bâtiments communaux disposent d’un certificat PEB « Bâtiment public » valide, conformément à l’arrêté du 13 décembre 2018 du gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale relatif au certificat PEB des bâtiments public. Comme le prévoit la réglementation, il s’agit des bâtiments communaux de plus de 250m2. Il est à noter que Woluwe-Saint-Lambert fait partie des quelques rares communes bruxelloises dont les résultats sont déjà publics sur le site officiel de Bruxelles-Environnement : https://www.peb-epb.brussels/pub-frontoffice/pages/anybody.xhtml.
C’est le résultat d’une priorité politique du Collège, à l’initiative du bourgmestre Olivier Maingain, chargé de la gestion du patrimoine, et de Gregory Matgen, échevin du Développement durable de l’Environnement et de la Politique énergétique.
De bons résultats même pour les bâtiments plus anciens
Les résultats particulièrement bons puisque 29 bâtiments sont classés dans les catégories allant de A à C.
Les résultats de la certification PEB démontrent que la très grande majorité de nos bâtiments consomment aujourd’hui moins que la moyenne bruxelloise.
Les seuls bâtiments communaux qui obtiennent un score plus faible sont principalement des bâtiments pavillonnaires amenés à disparaître, comme les annexes de l’école Van Meyel ou les annexes de l’école Princesse Paola situées dans le parc.
Il est assez remarquable de voir que même les bâtiments plus anciens, classés, ou en voie de l’être, comme l’hôtel communal, le château Malou ou l’école communale Vervloesem, pour ne citer qu’eux, obtiennent la cote « B ».
- Le château Malou, rénové il y a quelques années, est classé B. Il est l’exemple du résultat bénéfique que l’on peut obtenir quand on isole toutes les parois d’un bâtiment et que l’on met en œuvre de nouvelles techniques d’économie d’énergie. Une baisse de 70 % de la consommation d’énergie primaire a pu être établie grâce aux investissements réalisés par la commune. En 2008, il aurait été classé E.
- Pour l’hôtel communal, notons que l’examen PEB ne tient pourtant pas encore compte des panneaux solaires photovoltaïques qui ont été installés cet été. Equipement qui aura un effet significatif sur le futur score PEB de ce bâtiment.
La commune est actuellement en train de finaliser la certification de bâtiments dont elle n’est pas l’occupant unique et/ou qui présentent une comptabilité énergétique plus complexe. Il s’agit du Poséidon en tant que piscine et en tant que complexe sportif, de 3 bâtiments du stade communal, des trois bâtiments du site Wolubilis, de la crèche Les 3 Mâts, des bâtiments situés Tomberg 6A.
Conformément à l’arrêté, le certificat PEB sera affiché dans le hall d’entrée principal de chaque bâtiment pour lequel il a été établi.
La commune dispose d’un certificateur agréé attitré
La commune de Woluwe-Saint-Lambert dispose, au sein de son personnel communal, d’une certificateur PEB agréé par la Région, qui travaille pour la cellule énergie. Elle n’a donc pas besoin de faire appel à des experts externes hormis pour les nouvelles constructions, comme par exemple, les écoles Georges Désir et la Charmille, qui ont été inaugurées cette année.
Le Plan local d’action pour la gestion énergétique (PLAGE) est mis en œuvre depuis 2008
L’évaluation des bâtiments se fait dans le cadre du PLAGE, devenu obligatoire en 2019 en région bruxelloise mais que la commune de Woluwe-Saint-Lambert a mis en œuvre dès 2008, soit bien en avance sur l’obligation régionale.
Une baisse significative de consommation
Chaque année, pour améliorer la performance énergétique de la commune, un programme d’investissements est défini dans le cadre du PLAGE communal. Les bons résultats de la certification des bâtiments sont le fruit de cette stratégie suivie par le Collège depuis plus de 20 ans.
L’évolution des consommations normalisées de gaz de l’ensemble du patrimoine communal est remarquable.
En effet, en une décennie, de 2008 à fin 2017, elles ont baissé de façon continue et régulière pour atteindre un niveau de 48,2 % d’économie d’énergie représentant 6.574.506 kWh et 1.301.752 Kg de réduction de CO2 par an. Avec une baisse des consommations de 18,4 %, les résultats en électricité sont prometteurs (chiffres de 2017 – soit 110 tonnes de CO2 par an) alors que le potentiel d’économie en électricité est nettement plus faible que celui du gaz et que les besoins en électricité augmentent généralement avec les nouvelles technologies.
La prochaine évaluation qui sera réalisée dans le courant de l’année 2021 devrait démontrer une amélioration encore plus significative. Au niveau de la consommation d’électricité par exemple, le placement de panneaux photovoltaïques (plus de 2000) sur le toit de nombreux bâtiments communaux permet désormais à la commune de produire annuellement 558.282 kWh autoconsommés à 76% en moyenne.