Le jeudi 29 avril, à l’initiative de Monsieur Gregory Matgen, échevin de la mobilité de Woluwe-Saint-Lambert, les bourgmestres Bertrand Waucquez (Crainhem), Benoît Cerexhe (Woluwe-Saint-Pierre), Frédéric Petit (Wezembeek-Opem) et Olivier Maingain (Woluwe-Saint-Lambert) se sont rencontrés pour évaluer les projets des autorités flamandes en ce qui concerne la mobilité.
Ils ont décidé d’adopter des positions communes pour répondre aux projets des autorités flamandes en ce qui concerne la mobilité, qui auront des conséquences pour leurs habitants et les activités économiques dans cette partie de Bruxelles et sa proche périphérie. Ils ont invité à cette réunion Monsieur Renaud Mazy, administrateur général des Cliniques universitaires Saint-Luc.
Avenue de Tervueren : réhabilitation de l’ancienne piste cyclable
Ils ont pris acte, avec satisfaction, de l’annonce de Madame Lydia Peeters, ministre Open-VLD de la mobilité et des travaux publics du gouvernement flamand, de renoncer au projet d’aménagement du carrefour des Quatre Bras avec pour conséquence la suppression d’une bande de circulation sur l’avenue et la chaussée de Tervueren.
Ils se réjouissent de ce que la ministre rejoigne la proposition, formulée par leurs communes, de réhabiliter les pistes cyclables existant de part et d’autres de ces voiries et, plus particulièrement la piste cyclable en bordure de la forêt qui offre l’avantage, si elle est réhabilitée, du confort et de la sécurité.
Ils invitent la ministre régionale bruxelloise de la mobilité, Madame Elke Van den Brandt (Groen), à partager la décision prise par sa collègue du gouvernement flamand et d’inviter ses services à mettre en œuvre le projet de réhabilitation des pistes cyclables existantes.
Ils remercient vivement leurs habitants et associations qui se sont mobilisés pour obtenir ce premier résultat positif.
Accès à la E40 par le bd. de la Woluwe : demande d’une autre alternative
Les 4 bourgmestres ont également déterminé une position commune en ce qui concerne le projet des autorités flamandes d’interdire l’accès au boulevard de la Woluwe à la sortie du ring et d’imposer l’entrée et la sortie du ring par l’échangeur de Crainhem.
Leurs communes émettront un avis négatif au projet, tel que présenté, dans le cadre de l’enquête publique sur la demande du permis d’urbanisme visant à réaliser ce projet.
Ils partagent la vive inquiétude de la direction des Cliniques universitaires Saint-Luc, qui considère que la fermeture du boulevard de la Woluwe aura des conséquences hautement préjudiciables pour l’accès aux Cliniques, tant pour leurs travailleurs que pour la patientèle.
Les Cliniques estiment que ce sont quelque 55 % de leurs patients qui seront confrontés à des difficultés majeures de mobilité pour s’y rendre.
Les bourgmestres rappellent que les Cliniques universitaires Saint-Luc sont le premier employeur privé de la Région bruxelloise et que le campus universitaire de l’UCL à Woluwe-Saint-Lambert représente un des plus importants potentiels de développement de recherche et de création d’emplois en Région bruxelloise.
Les bourgmestres demandent au gouvernement régional bruxellois, et plus particulièrement à la ministre de la mobilité, Madame Van den Brandt, d’intervenir avec plus de détermination auprès des autorités flamandes pour que ce projet soit fondamentalement revu. D’autant que celles-ci laissent entendre que des formules alternatives pourraient être envisagées et qui seraient bénéfiques à une mobilité plus adaptée.
Ils demandent, dès lors, que la procédure d’enquête publique sur la demande de permis soit reportée et que le projet alternatif qui a été présenté aux Cliniques universitaires Saint-Luc et qui vise à créer une nouvelle entrée et une nouvelle sortie de l’E40 sur la chaussée de Louvain, soit étudié sans tarder. Si cette hypothèse pouvait être confirmée, qu’elle soit soumise à l’enquête publique.
Ils partagent la préoccupation exprimée par le bourgmestre de Crainhem de voir le carrefour dit « de Crainhem » profondément remanié afin de garantir la sécurité de tous les usagers.
Les bourgmestres se sont entendus pour poursuivre leurs démarches auprès des autorités flamandes et bruxelloises afin de les inviter à mieux prendre en compte les préoccupations ainsi exprimées.